Alex Rossi • Tutto va bene quando facciamo l'amore
[ERRATUM] Un auditeur bien éveillé m’a fait remarquer que je remplace tout le long de l’émission le nom de Nikki Six de Motley Crüe par celui de Vince Neil. La loose. En fait, j’ai juste zappé Nikki Sixx et seul est resté Vince Neil quand je parlais de Nikki Sixx. Bref. toutes mes excuses et surtout, il faut corriger le moment où je parle de Vince Neil au lieu de Nikki Sixx et qui est le moment le plus obvious de fail radiophonique, puisque le créateur du groupe SIXX :A.M. est bien entendu, Nikki Sixx, comme son nom l’indique !!!!
Pour patienter jusqu’à décembre, vous me faîtes plaisir, on se retrouve sur Facebook les gusses !
Des cheveux. Plein de cheveux ! Pour cet épisode, je vous l’avais annoncé, on part sous la bannière des années 80, mais ça ça ne vous changera pas des masses, ni ne vous surprendra. Par contre on va parler d’années 80 bien oubliées, à tort, oui à tort et enterrées de honte. Les années 80 du hair metal.
Et je cible un groupe en particulier : Motley Crüe. En effet, ce groupe fait partie des rares jamais chroniqués dans les formats courts de La Ligue alors qu’ils sont une incarnation des groupes incompris ! Motley Crüe, c’est bien sûr les plus malades des looks peroxydés tout cuir des eighties, mais c’est le groupe qui cristallise TOUT : la drogue, des drames, l’introduction d’un batteur de génie, Tommy Lee, des hauts, des bas, des morts, des stades remplis, et un son qui malgré tout ce qui leur est arrivé, est une tuerie constante. On peut s’en rendre compte et ajouter une tension dramatique à Motley Crüe (j’aurai jamais cru pouvoir écrire ça) en écoutant leur discographie par période, comme avec les 3 extraits de cette émission :avant le crash de Vince Neil, puis avant la double overdose de Sixx, puis après la rehab’ collective avec Kickstart My Heart (encore rapport à la dope, et aux grosses cylindrées, pour changer) qui est étonnamment un coup de génie. Les Crüe arrivent donc à faire du bon son après avoir arrêté la drogue, c’est suffisamment miraculeux pour le souligner. (N’est-ce pas Trent Reznor?)
Et ce son, le son des Motley Crüe, est un son PERDU : jamais trop technique, jamais trop simple non plus, c’est un équilibre extrêmement subtil, bien plus qu’il n’y parait de prime abord. C’est d’ailleurs pour ça, et grâce par exemple à l’apparente simplicité de la partie de Tommy Lee, que Motley Crüe reste toujours aussi bon, efficace et, il faut le dire, imbattable. Dès que vous l’écouterez, vous serez d’accord. Ce groupe est ultime. C’est tout. J’ai même pas envie d’argumenter, c’est à chialer. Mais c’est pas Hanoi Rocks qui dirait ça. Les cultes finlandais, promis aux plus belles carrières du metal grâce à leur tour de ’84, avec un son rock et metal, furent butés en plein vol, ou plutôt en pleine route lorsque Vince Neil des Crüe tua leur batteur en se crashant en voiture... Une nuit funeste dont les Motley, par contre, se relèveront.
Et en maitres absolus du metal qui n’en est pas, mais qui est un mix génial de blues, rock... Est venu après les Hanoi Rocks... les Guns N Roses. Eh oui, ça ne faisait pas de mal d’ouvrir l’émission avec un titre post 2000, puisqu'Axl Rose avec un autre projet foireux : faire un album qui était devenu une arlésienne, une blague pour tout le monde au bout d’un certain nombre d’années, est arrivé en plus d’utiliser le PIB d’un pays moyen pour sa prod’, à faire pourtant un album MONUMENTAL. C’est bien ce que vous révèlera le titre d’ouverture de l’émission, Chinese Democracy....
Pour les aficionados de La Ligue, je vais même pas en dire plus mais évidemment j’ai trouvé un moyen de vous balancer du Brian Wilson. Faut dire que c’est David Lee Roth, en quittant Van Halen, qui a décidé de reprendre les Beach Boys. En pleines années 80. Une reprise très américaine d’un titre très américain, à 20 ans d’écart au niveau du style : le résultat est une perle !
Et on reconnaitra en invités de marque d’un délire abyssal du métal, les énormes Electric Boys dont on a parlé ici, avec des extraits de leur premier (et largement le meilleur) album, dont le titre vous suffira : Funk-O-Metal Carpet Ride. Voilà voilà. J’en profite aussi pour placer des japonais, car oui les japonais, faut toujours en espérer le meilleur, surtout quand on pense à un de mes chouchous, hide, qui était la 9ème chronique de La Ligue avec son album Psyence, un chef d’oeuvre d’éclectisme électro-rock ‘90s inclassable. Pour le reste, ma surprise de cette émission si je puis dire, qui flirte avec le plaisir coupable, mais qui reste beaucoup TROP KIFFANT pour que ça en soit un, ce sont les EZO, débarqués du Japon pour être produit par le bassiste de KISS (Gene Simmons) et qui nous ont servi avec Flashback Heart Attack (oui, le titre est chanté en anglais, tout du long...) un clip ULTIME. Je pense que le mieux, est de regarder la vidéo, tout simplement, ça se passe de commentaires :
https://www.youtube.com/watch?v=IIEWdZcZjHM
Voilà, donc je pense qu’on peut dire tranquillement que c’est le meilleur titre du monde. Tout simplement. Pour le reste, je vous laisse à mes commentaires, je vous laisse monter le son (ça s’impose !!) et je vous dis à la prochaine avec ou sans brushing, les gusses.
Tracklist:
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