L'avenir de nos vies connectées dans un monde numérique • Numér'X
18:00
18:45
Aurore ! Un des titres du dernier album des Grand Blanc. Oui, un très bon titre même, et il m’a semblé que pour rendre service à votre culture musicale et à ma modestie, il était l’occasion de faire une émission monomaniaque (ça change pas des masses, ouais, je sais), sur ce titre précis, pour essayer de dresser une sorte de recette globale, de listes d’ingrédients qui peuvent être autant de pistes à explorer pour ceux qui seraient tombés amoureux de ce titre furieusement eighties.
Embarquez dans la machine à voyager dans les eighties, on se baladera de 1979 à 1989 pendant une heure !
Tracklist
1/ Grand Blanc - Aurore (faut bien commencer par le commencement !)
2/ Soft Cell - Sex Dwarf (LE titre phare des inspirations à citer, y a pas photo. On pourrait bien citer la totalité du culte premier album « Non-Stop Erotic Cabaret » de 1981 qui devra, au final, coller si fort à la peau de Soft Cell qu’ils n’arriveront jamais à se sortir de ce premier album plus grand, inspiré et avant-gardiste qu’ils n’auraient jamais pu l’imaginer)
3/ The Sisters Of Mercy - Walk Away (Et bien sûr le mètre étalon du son caverneux goth des eighties enregistré dans une grotte avec une boite à rythmes, qui suffit à donner l’ingrédient secret et principal de Aurore. On notera aussi la gratte. Un titre toujours ultime, comme les 2 premiers albums du groupe)
4/ A Flock Of Seagulls - Remember David (Voici l’ingrédient new wave qui arrive : avec ce titre qui sonne comme une fuite éperdue on en a l’essence et la détresse, avec toujours des sons synthétiques, des beatboxes et des guitares mais surtout, cette fois-ci : une grosse basse bien rapide qui bat un rythme rapide. Sinon, dédicace à l’album d’où vient ce génialissime titre, album concept sur un amour adolescent (quoi de mieux comme thème ?!), qui fut totalement oublié, c’est pour ça qu’on en a parlé ici !)
5/ The Jesus And Mary Chain - Automatic (Ici c’est la guitare qui est bien sûr l’inspiration claire du solo de guitare un peu trop asthmatique de Aurore. Difficile de ne pas voir la parenté avec cette saturation énorme et cette hystérie sur fond de perdus bien froides)
6/ Nine Inch Nails - Head Like A Hole (Bon, on tient là le premier titre du premier album de NIN, et par extension forcément un titre parfait. Ici tout est plus fin, le ton glacial est réparti sur une instruction riche d’inspirations indus, mais il suffit d’écouter le refrain, le break, pour comprendre que l’on a absolument rien inventé puisqu’il s’agit d’un titre de 1989. Rien à rajouter, il fût une époque où Reznor était dépressif et se droguait et était donc le king et il le fût dès le commencement : bow down before the one you serve !)
7/ The Cult - Go West (Un titre que je dois passer dans une émission sur trois (celles où je ne parle pas des Beach Boys ?), mais qui a toute sa place ici : il s’agit de revenir aux influences goth, rock, avec tout le premier album des Cult, Dreamtime, qui sonne avec une touche bien particulière : Go West donne envie de courir, de danser, de bouger. Il suffit d’attendre pour les plus blasés la reprise après le premier refrain et vous ne pourrez pas vous empêcher de hocher la tête !)
8/ Tones On Tail - Go! (Club Mix) (Ici rien à dire sur ce groupe dont j’ai longuement disserté ici les gusses, un groupe indispensable à la compréhension du monde tel qu’il est aujourd’hui. Ici avec Go!, on entre dans une phase dansante et club d’une musique qui n’a toujours pas pris une ride. La parenté instrumentale avec notre titre de Grand Blanc est grosse comme une maison en Amérique)
9/ Musiques des films de Carpenter : extraits de Assault on Precinct 13th, et Escape From New York (un son synthétique super 80s, super typé, qu’on retrouve dans la mélodie direct de Aurore)
10/ The Sisters Of Mercy - This Corrosion (on finit en ouvrant, juste pour le plaisir, avec un titre qui sonne moins comme une inspiration directe, mais comme bouquet final de cette playlist : avec un titre du deuxième album des Sisters, ou plutôt devrais-je dire un titre fleuve, un monumental gospel gothique de plus de 9 minutes (je pense pas qu’on puisse le dire autrement les gusses), qui vous fera danser et sauter en choeur, mais au cœur de la night bien sûr. Sing this corrosion to me!)