Des histoires de luttes mondiales, en chanson ! • Des Lendemains qui Chantent
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FOREVER TEENAGER
Alors les gusses, pas trop déprimés par ce début d’année? Parce que si c’est le cas, vous ne devriez pas. Eh oui, c’est moi qui vous dit ça, je sais. Mais pour démarrer 2018 je voulais vous montrer que 2017 et ces dernières années portent leur lot de nouvelles influences qui commencent, avec un peu de recul, à donner lieu à un nouveau revival rock.
Alors à mi-chemin entre les influences des ‘90s et début des années 2000 (ces dernières, surtout, refont surface sans qu’on s’en rende compte), je vous ai préparé une playlist bien chargée de... nouveautés, une fois n’est pas coutume, pour vous donner le ton de ce qui sera, selon le Dr Bro, le son de 2018, avec décryptage à la clef. Quasi que du 2017 dans cet épisode qui va vous donner envie de faire du skate à Santa Monica ou de ressortir votre Eastpak sans en découdre les patchs....
Eh oui, le Dr Bro est un vieux obsédé des bandes perdues de SMiLE, mais il a foi dans les jeunes. Oui oui, croyez-moi...
Je vous laisse écouter le replay pour découvrir un peu mieux quelles influences se cachent derrière quels artistes, et pour voguer d’un déhanché électro vapor house à du rock diabolique droit sorti d’une fusion grunge.
QUE des nouveautés, sauf le dernier titre, fallait bien respecter un peu mes croûtes !
PLAYLIST DE LA RACINE (Les liens des titres renvoient aux clips)
#01 : VANT — « KARMA SEEKER» (Alice in Chains qui aurait mangé Billy Corgan, cliquez sur le clip on dirait MTV summer '94)
#02 : The Amazons — « Black Magic » (Dru, tout simplement, et pas trop rapide : la nouvelle recette du rock’n’roll. Très beau clip, très 2000 d'ailleurs)
#03 : Portugal. The Man — « Rich Friends » (La voix des Bangles, tout simplement! Soit dit en passant, c’est un peu le groupe célèbre de cette playlist. Très drôle et post-moderne, le clip)
#04 : Shame — « The Lick » (énorme, 14 étoiles, gros délire. Inspiration instrumentale très Christian Death dans les riffs, inspiration très Blur dans la structure, inspiration très droguée dans l’ensemble)
#05 : The Magic Gang — « Alright » (T’as 16 ans, t’écoutes Weezer, tu vis en banlieue de Cleveland, t’es en 1995, voilà, c’est tout. Énorme niveau de plénitude... Et de mélancolie tellement ce titre catapulte vers une autre époque. Et pourtant c’est leur dernier single, qui date de 2017! Excellent clip, très clip satirique américain à la Bloodhound Gang et Weezer, avec en bonus une très longue liste, à la fin, de toutes les erreurs de script/plan raccord loupés, qui peut vous occuper un moment...)
#06 : Tei Shi — « Bassically » (La voix turbo sensuelle à la Lana Del Rey, des inspirations instrumentales orientalistes entre Sinead et Madonna, et la rigueur d’une minimal scandinave : énorme mix vaporeux et envoûtant, tout comme le clip, très Lana-like)
#07 : Gigamesh (feat. Kaleena Zanders) — « Work! » (On se lève. On pousse les meubles. C’est l’heure de danser les gusses, comme dans les années 90, quoi : thanks to la voix de L.A. de Kaleena!)
#08 : Escort — « Body Talk » (Version moderne et électro d’Imagination, tout simplement, avec ce titre qui est un clin d’œil direct au premier album de ces génies. Vous apprécierez une prestation live de la vidéo, surplombant L.A., tout de suite, ça a plus de gueule)
#09 : RAT BOY — « Wasteman » (Aurait pu figurer sur l’OST du culte jeu Jet Set Radio, à mi-chemin entre Kid Rock, Fatboy Slim et du trip hop japonais estampillé ‘Mo Wax des ‘90s! Le clip, est parfaitement à l’image de la chanson : il a été tourné en 1996 avec une machine à voyager dans le temps, j’ai AUCUNE autre explication. Le pull Trasher...)
#10 : LES SEULS VIEUX DE LA PLAYLIST : Ukulele, enfin, plutôt 優客李林 — « You » (cover de Ten Sharp) Y a pas grand chose à dire, déjà vous n’avez pas de lien car le titre n’existe pas sur la toile, donc va falloir vous taper toute l’émission pour entendre ce grand moment de musique, sachant qu’ils rajoutent du mielleux au sirupeux, c’est énorme, que dis-je, gigantesque, leur carrière de 92 à 96 comporte un album composé de reprises anglophones dont ce titre, sinon c’est des chansons d’amours en chinois, et les gars sont des artistes complets, on sent qu’ils prennent super au sérieux ce qu’ils font, ce qui laisse d’autant plus songeur et admiratif quand on voit que la seule musique qu’ils pondent est parfaitement polissée. Et qu’ils n’ont jamais joué de ukulélé, non plus.
Voilà les gusses, avec tout ça, vous êtes blindés.
la ligue des