Une immersion complète dans le grand bain des musiques d’ailleurs • Próxima Estación
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EVERYBODY WANTS TO LIVE JUST ONCE ! Alors, ça vous plaît comme programme ?
C’est ce que braillent les frères Wilson sur un album incompris, et pas n’importe lequel. Cet épisode, les amis, c’est le 50ème ainsi que le final de la deuxième saison de La Ligue ! Eh oui, aux portes d’un été où le Dr bro va partir en Californie, sur les traces de Brian Wilson, je tenais à vous livrer ce qu’on peut très facilement considérer comme un masterpiece total des albums incompris, puisque de disque il n’y a même pas, seulement des bandes, rejetées par le label et un groupe circonspect.
Je vous propose d’écouter cette chronique pas comme les autres, pour passer un été à vous plonger dans un océan (l’été, plonger, l'océan ah, ah, ouais...) de contemplation musicale, mais aussi vous poser des questions existentielles, au rang desquelles figureront notamment, pardon, nécessairement : Combien de chefs d’œuvres sont en train de pourrir sur les étagères de studios obscurs alors que des gens ont des disques de Daniel Guichard ? La vie de Brian Wilson n’est-elle donc qu’une immense histoire d’histoires, l’aventure d’une plume Divine et cruelle qui l’aurait frappé du génie de Mozart, le gros gros swag et le VRAI talent en plus, parce que La Flûte Enchantée ça va un moment ? Et surtout, Comment envoyer de l’argent au Dr Bro pour le remercier ? et surtout SURTOUT POURQUOI ILS L’ONT PAS SORTI EN 77 ?????
Pour la majorité de ces questions, toutes les réponses sont dans la chronique. L’album du jour est adult/child, de son nom de travail, car il n’a jamais officiellement été reconnu. Cet album bootleg est pourtant, mais ça vous vous en doutez déjà, un chef d’oeuvre. Composé par un Brian Wilson tout puissant, il est dans un délire un peu particulier, radical, Brian style quoi ! Et c’est bien pour ça que c’est du génie, éloigné du style Beach Boys (on est plus dans le genre big band). Tout comme l’album précédent, Beach Boys Love You, il a été entièrement géré par Brian. Celui-ci ressortait de son lit et de sa dépression pour la première fois en une dizaine d’années. Un retour au fonctionnement du « bon vieux temps » en quelque sorte, celui des plus grandes années des Beach Boys, celles où Brian avait la main sur toute la musique du groupe. Le problème, c’est que son expérimentation était sans doute trop géniale et atypique pour un groupe qui peinait à se maintenir dans le coup, chose dont Brian Wilson n’avait pas grand chose à foutre, comme au bon vieux temps aussi !
Mais je m’égare, j’en dis trop, car le plus simple, c’est d’écouter. Ce chef d’œuvre ne mérite qu’une chose : qu’on l’écoute. Rendons hommage au gusse le plus cool du monde.
Comme c’est un méga bootleg hardcore true demo direct taperip vénère, plusieurs « remasters » trainent sur le net, avec des tracks remontées à partir d’autres enregistrements de pistes synchronisés, ou encore des différences de vitesse suivant les rips (eh oui, c’est des bandes, pas des mp3!)... ce lien de la reconstruction de l’album par un fan (qui détaille son travail) est très recommandable, propre, même s’il faut privilégier d’autres sources pour Little Tomboy et la home demo de I Still Dream Of It, qui vaut aussi son pesant de cacahuètes. Mais bon on va faire simple : chopez-le et KIFFEZ !