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Cette émission a été réalisée en collaboration avec La Matinale de 19h
Les lycéens de terminale ont bouclé leur liste de voeux sur Admission Post-Bac il y a deux jours ! La plateforme permet de se pré-inscrire et de l'orienter dans le supérieur. Sauf que l'algorithme qui répartit les lycéens dans toutes les filières est très contesté, notamment par l'association Droit des lycéens. Son vice-président, Augustin Ruggierri, est dans la Matinale.
Leur principale critique ? Ce système efficace reste malheureusement trop opaque, et l'Etat refuse de dévoiler la formule du fameux algorithme. Difficile alors d'expliquer comment 7500 lycéens se sont retrouvés sans formation l'année dernière. Difficile également d'expliquer la répartition des jeunes franciliens, les "intra-muros" étant privilégiés par rapport aux "banlieusards", mais dans quelle mesure ? Et surtout, reste la question du tirage au sort effectué pour certaines filières très demandées, et qui ne peuvent pas accueillir tous les postulants.
"On s'est intéressés aux licences en tension, c'est à dire qui ont plus de candidats que de places. Et dans ce cas précis, l'algorithme effectue la sélection, on a voulu savoir comment, on a cherché les textes, et on a rien trouvé. On dénonce donc l'illégalité de ce système."
En seconde partie, on parle Boycott avec Levent et Bulent Acar, frères et co-fondateurs de i-boycott.org, la première plateforme en ligne de boycott. A leurs côtés, Nicolas Maurel, dessinateur d'une BD pour l'association, dans laquelle on suit les aventures du superhéros "Superboycott". Le principe ? Les gérants du site lancent des campagnes, qui recueillent ensuite le soutien des "consomacteurs". Dès que le seuil espéré de contributeurs - pouvant aller de 1000 à 10 000 signataires - est atteint, I-boycott contacte l'entreprise concernée. Tant que la multinationale ne donne pas réponse, la campagne est maintenue.
Deux campagnes ont déjà été lancées, elles ont déjà atteint leur objectif, et les frères Acar se félicitent : "on devrait avoir très bientôt des retours des entreprises concernées"(H&M et Petit Navire). Le boycott s'effectue majoritairement sur des entreprises, c'est un boycott consumériste, qui ne s'effectue pas sur des pays entiers. "Notre objectif, c'est qu'une entreprise réponde. On veut que demain, on puisse grâce au boycott empêcher que des bénéfices d'actionnaires de multinationales puissent augmenter sans qu'il ne se demande ce que cela implique derrière".
"Face à tous ces scandales de multinationales, on s'est rendu compte qu'on était impuissants. Sauf que dans une société de consommation on a un pouvoir, c'est celui de ne pas acheter".
Premier reportage de la série spéciale du mois de juin : "Vivre Sans". Ce soir, vous entendrez Victor, qui (essaie) de vivre sans produire un seul déchet. Au revoir emballages, bonjour pots en verre et tupperwares pour faire les courses dans les épiceries en vrac. Xenia vous présente ce soir "Futur en Seine", un festival francilien qui lance dans une semaine sa 7e édition, autour de l'innovation numérique. Conférences, rencontres, concerts, tests d'objets connectés... le tout gratuit, dans 150 lieux d'Île-de-France.
Présentation : Alban Barthélémy / Réalisation : Nedjim Danimon / Co-interviews : Manon Deverdet et Elia Chalom / Reportage : Dounia Mahieddine / Chronique : Xenia Ivanova / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache / Web : Camille Regache
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