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Cette émission a été réalisée en collaboration avec La Matinale de 19h
Pour résoudre les problèmes de la ville moderne à l’aide des données numériques, l’incubateur de startups NUMA et la Ville de Paris lancent ensemble un appel à projets DataCity, qui vise à construire une ville durable, créative et connectée. Pour nous en parler ce soir à la matinale, nous accueillons Maël Inizan du NUMA. L'ambition de DataCity ? Tester de nouvelles solutions urbaines imaginées par des entrepreneurs grâce à l’exploitation des données existantes. DataCity est un accélérateur d’expérimentations initié par NUMA et la Ville de Paris qui réunit des entreprises leader du secteur : Vinci Energies, Setec, Suez, Nexity et Cisco.
Au programme : accompagnement et services sur mesure pour répondre aux problèmes de la ville d’aujourd’hui en testant de nombreux projets sur le gigantesque terrain de jeu qu’est Paris. La complexité des villes modernes impacte profondément les usages de ses habitants. La façon dont elle est conçue, pensée et administrée se modernise également. Pour faire face à ces nouveaux défis, tous les acteurs de la ville doivent travailler dans une approche collaborative.
" C'est surtout qu'on est à une époque ou il y a une certaine maturité de la technologie. On a beaucoup de technologies qui ne sont pas forcément très chères, et ça crée un contexte où beaucoup de nouveaux services qui veulent se développer. Ces services ne sont pas forcément portés par de grandes entreprises, mais parfois par des nouveaux acteurs qui peuvent entrer, des startup qui vont apporter d'autre manière de penser les choses, d'autres manière de s'adresser à des usagers et puis il va y avoir des collaborations intéressantes entre ces grandes entreprises et ces startups, et c'est ce qu'on essaie de faire dans Datacity, de les mettre tous autour d'une table."
En deuxième partie d’émission, on vous présente un atelier, "L'Oeil qui écoute", organisé par l'association « Les sons tissés », que Marie Bouchier et Margot Didierjean représentent en plateau. Le 11 juin prochain, au Centre musical FGO Barbara, ils organisent une après-midi parcours qui vise à valoriser l’écoute musicale d’une manière nouvelle et innovante, en mobilisant la vue comme élément sensible.
Il s’agit aussi d’organiser une promenade musicale visuelle ouverte à tous. Ateliers, rencontres et concerts se succéderont pour illustrer chacun un rapport du visuel à la musique. Pour ce faire, et pour payer les artistes intervenants, ils lancent un financement Ulule, et il ne reste plus que 8 jours !
"Nous voulions vraiment interroger les sens (...) Quand on se rend en concert on a forcément les deux sens qui rentrent en compte et nous on est allés à contre-pied de ce pré-requis. Quand on va à un concert, on est facilement influencé par la vue, et on s'est dit : si on enlève la vue, qu'est ce qui se passe? Donc nous avons travaillé à partir de cette interrogation pour finalement se dire : comment rapprocher ces deux sens et explorer la musique avec la vue ? "
Côté chronique, Erwan nous parle des "Gérard de la télévision" qui est une cérémonie satirique qui récompense les plus mauvais programmes et animateurs de la télévision française, en parodiant les codes des cérémonies du type 7 d'Or.
Léa, elle, se pose une question existentielle depuis déjà pas mal d'années déjà : pourquoi à partir d'un certain âge, les hommes développent un ventre dur et rond comme un ballon ? Elle a donc cherché à comprendre en s'aidant de quelques Parisiens et d'un nutritionniste.
Présentation : Loïc Gazar / Réalisation : Tiffany Battistel / Co-interviews : Jules Brussel et Valentin Baudena / Chronique : Erwan Duchateau & Léa Capuano / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache / Web : Dounia Mahieddine
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