MOINHO • Josef
Alors qu'une enquête nationale nous donne une idée de l'ampleur du harcèlement scolaire en France, on s'intéresse cette semaine à la façon dont ce phénomène touche en particulier les jeunes LGBT.
Le ministère de l’éducation nationale a publié ce mois-ci les premiers résultats statistiques issus d’une enquête menée en novembre 2023 auprès d’élèves du CE2 à la Terminale à propos du harcèlement scolaire. Cette action s’inscrit dans le programme pHARe, mise en place par le gouvernement il y a 2 ans pour créer des outils visant à réduire le harcèlement dans les établissements. Une question posée dans ce questionnaire demande si l’élève a déjà reçu des insultes et des moqueries à propos de son physique, de ses origines, de ses croyances ou de son orientation sexuelle. Et il se trouve que c’est l’atteinte la plus recensée dans cette enquête avec 11% de victimes au collège et 7% au lycée.
On le sait déjà, les eleves LGBTQ+ sont des cibles privilégiées de harcèlement. Les polémiques sur le lycée privé Stanislas, où règne un climat homophobe selon plusieurs témoignages, nous le rappelle. Une enquête nationale comme celle parue ce mois-ci comme celle-ci pourrait permettre d’appuyer la nécessité de mettre en place des actions concrètes pour faire de l’école un espace safe pour les élèves minorisés. Mais le gouvernement met-il assez de choses en place pour cela ?
On peut rappeler par exemple le cas du jeune Lucas, collégien de 13 ans, qui s’est donné la mort en janvier 2023 suite à des vagues de harcèlement de la part d’autres élèves de son collège, élèves qui suite à une poursuite judiciaire ont été relaxés faute de preuves sur le lien entre le harcèlement dont Lucas était victime et son suicide.
Pour en parler, nous recevons :
Cha Tisserand-Burnel, ex-enseignant.e et membre de l'association Queer Education
Gabrielle Richard, sociologue du genre, autrice de Hétéro, l'école ? aux éditions du Remue-Ménage
Le Lobby : Que pensez-vous de cette enquête nationale ? Est-ce que c’est une preuve que le harcèlement scolaire est une vraie préoccupation gouvernementale ?
Gabrielle Richard : Il nous manque des données sur l'ampleur des phénomènes de harcèlement et particulièrement sur la manière dont ces phénomènes-là vont cibler spécifiquement les questions d'identité de genre et d'orientation sexuelle réelle ou présumée.
Par ailleurs, on doit toujours, questionner les méthodologies de ces enquêtes, notamment quand ça vient d'une instance comme l'Education nationale. En l’occurrence, cette enquête fait état d’un phénomène massif. Mais on est encore sur des chiffres qui sont très loin des chiffres qu'on est en mesure de documenter de longue date dans des pays où le système scolaire globalement similaire à celui de la France. Donc, on peut imaginer qu’il y a une sous-déclaration, ce qui laisse entendre que le problème serait encore d'une plus grande ampleur.
Ce qui est à mon sens à mettre en évidence aussi, c'est que l'Éducation nationale va résumer la question à un problème de jeunes entre elleux. C'est-à-dire qu'on va se positionner en tant qu'adulte comme étant un peu extérieur au problème. On se dit que les jeunes sont violent·e·s, et pour peu qu'on soit assez vigilant·e·s, on va y mettre un terme, on va les éduquer et ça va aller mieux. Mais ce constat-là, il est incomplet, il ne prend pas en considération la manière dont ces comportements sont systémiques, sont pleinement en train d’infuser le milieu scolaire dans les contenus scolaires, dans la manière dont on forme les adultes à intervenir ou à ne pas intervenir dans les silences, dans la salle de classe, dans les espaces scolaires, etc.
Cha Tisserand-Burnel : Et puis poser un diagnostic, c'est intéressant, on est toujours d'accord avec ça. Par contre, si ça s'accompagne pas de moyens pour mettre en place des dispositifs ou bien tout simplement appliquer les dispositifs qui existent déjà, ça reste insuffisant. Oui d'accord, on a des données super. Et maintenant quoi ?
Est ce qu'il existe par exemple des formations pour les enseignants à l'heure actuelle ?
Gabrielle Richard : La majorité du personnel scolaire peut ne jamais avoir entendu parler de cette thématique de genre et de sexualité ou d'identité, de genre et d'orientation sexuelle. L'essentiel des formations qu'on voit à l'heure actuelle en France, ce sont des formations qui sont complémentaires, qui sont organisées à l'initiative de directions d'établissements ou à l’initiative d’académies. Le problème, c’est que généralement ces formations touchent un public qui est déjà un peu intéressé et formé sur le sujet. On ne va pas toucher la majorité des gens qui trouvent que ce sont des sujets qui n'ont rien à voir avec l'école, qui trouvent qu'il n'y a pas. Il n'y a pas de problème autour de ces questions de LGBT phobie en milieu scolaire, donc on passe à côté du véritable problème finalement.
Cha Tisserand-Burnel : À titre personnel, je n'ai pas vraiment l'impression, dans mon parcours dans l'Éducation nationale, qu'il y ait une réelle volonté de vouloir former les enseignants. Il y a un discours qui dit :” c'est pas bien d'être homophobe”. Super… Maintenant qu'est ce qu'on fait des collègues qui sont signalés comme homophobes par leurs collègues, par leurs élèves, par les parents d'élèves ? Il se passe rien.
Nous, on est un peu démuni·e·s. En tant que profs queers, on se retrouve à devoir aussi éduquer nos collègues sur notre temps personnel, sur nos temps de pause. Et on se prend aussi un backlash évidemment, puisqu'on est toujours suspecté·e·s de prosélytisme ou de toujours avoir un positionnement non neutre. Il y a même des collègues syndiqué·e·s qui nous accusent de diviser les luttes…
Gabrielle Richard : En l'absence de formalisation de ces efforts de formation dans l'Education nationale, on va demander des informations sur le sujet aux rares collègues qui sont en capacité d'être out ou dont on présume qu'iels sont out en milieu scolaire, ou bien on va obtenir ces informations parfois d'élèves concernés qui ont fait leur coming-out. Je vous laisse imaginer ce que ça génère pour des élèves concernés. Déjà il faut faire un coming-out en milieu scolaire, c'est une prise de risque conséquente de surcroît, quand on est une personne mineure, de surcroît quand on dépend de l'adulte pour nous noter, nous évaluer, etc. Donc c'est une prise de risque considérable. Et si en plus on se retrouve dans une posture de devoir éduquer et expliquer à l'adulte qui on est ou comment aller de l'avant sur ces questions-là, ça précarise d'autant plus ce qu'on essaye de mettre en place.
En fait, on ne cherche pas à regarder le véritable problème. Alors qu’il est absolument nécessaire qu’on s’y attarde.
Le travail de pédagogie sur les questions LGBT revient à des associations qui sont sur-sollicités, qui ne sont pas financées, et c'est d'une certaine manière une manière pour l'Éducation nationale de se de se mouiller sans trop se mouiller sur ces questions-là.
Est-ce que la sensibilisation sur le harcèlement peut trouver sa place plus efficacement avec d'autres structures et en dehors de l'école, ou alors par des interventions régulières d'associations dans les établissements ?
Cha Tisserand-Burnel : Le problème, c'est que les associations qui interviennent déjà, elles sont triées. Donc n'importe qui ne peut pas venir intervenir dans un établissement scolaire, même si on peut toujours négocier. Si on a une direction qui est un peu plus flexible, ça peut arriver. Mais c'est des mois de négociation sur, encore une fois, du temps personnel bénévole de la part des enseignants. Et puis quand ces associations arrivent à venir jusqu'aux élèves, elles sont rarement rémunérées, ou alors à des tarifs dérisoires, sauf certaines associations suffisamment établies pour avoir pu négocier avec le rectorat. Donc dans tous les cas, en fait, on se retrouve avec un tissu associatif qui fait le travail du gouvernement, travail pour lequel le gouvernement est payé par contre. Donc en fait oui, bien sûr, les associations toujours, mais parce qu'on se repose sur elles.
Gabrielle Richard : On le voit beaucoup à l'heure actuelle avec les questions d'accueil des élèves trans ou non-binaires. L'Éducation nationale s'est dotée d'une circulaire en septembre 2021, qu’on a appelée la “circulaire Blanquer”. Fantastique ! On peut s'en réjouir.
Mais très concrètement, on va souvent s'en remettre à quelques associations qui sont sur -sollicités, qui ne sont pas davantage financées, et c'est d'une certaine manière une manière pour l'Éducation nationale de se de se mouiller sans trop se mouiller sur ces questions-là.
Gabrielle, tu as mentionné la circulaire Blanquer. Est ce que tu pourrais revenir en plus en précision sur certaines mesures présentes dans le texte ?
Gabrielle Richard : Alors, la circulaire s'appelle en fait “Pour une meilleure prise en compte de l'identité de genre en milieu scolaire”. Elle écrit noir sur blanc que la transidentité est un sujet qui concerne l'école. Je le cite parce que c'est d'une importance capitale. Jusque-là, dans l'Éducation nationale, il était tout à fait possible pour des adultes de se désinvestir de ces sujets.
La circulaire est volontairement flexible dans son application. Là où elle n'est pas flexible, par contre, c'est dans les conditions permettant la modification des prénoms et pronoms utilisés au sein d'un établissement scolaire et les modalités prévues par la circulaire. C'est-à-dire que quand un élève est mineur et si cet élève n'a pas l'approbation de ses deux parents ou responsables légaux, l'établissement scolaire ne peut pas accéder à sa demande de modifier ses prénoms et pronoms sur tout ce qui est document officiel. Si l'élève est mineur et a l'aval de ses deux responsables légaux, l'institution scolaire est tenue d'accéder à sa demande.
On pourrait se dire que c'est un pas en avant, mais d'une certaine manière, ça ne correspond pas à ce qu'on considère globalement comme étant des bonnes pratiques à cet égard là. L’idéal, ce serait simplement de dire que peu importe l'âge de cet élève là, et même si l'élève ne peut pas compter sur l'aval de ses parents ou responsables légaux, l'école devrait être un lieu d'accueil et d'accommodement.
Et en ce qui concerne les usages dans les lieux scolaires qu'on appelle genrés, c'est-à-dire les toilettes, les vestiaires, les internats, etc., le texte préconise différentes manières de procéder, en fonction évidemment des établissements et des ressources disponibles. La flexibilité est encouragée. La circulaire propose par exemple de permettre à un·e élève concerné·e d'utiliser les toilettes des adultes ou d'avoir une clé spécifique, de sortir avant les autres élèves pour aller se changer pour son cours d’EPS, etc. Donc de préconiser une flexibilité dans son application, ce qui est fort heureux. Mais elle a cette lacune capitale de ne pas se donner les moyens de réussir à protéger ses élèves les plus vulnérables.
Cha, dans ton travail à Queer Education, est ce que vous avez pu mettre en place des protocoles auprès d'établissements pour pas justement faire en sorte que des espaces plus safe soient mis en place ?
Cha Tisserand-Burnel : On a une association très horizontale, donc chaque membre peut mener des projets. On a plusieurs personnes qui ont par exemple fait un projet de dégenrage de la cour dans un collège. On organise aussi, nous, des journées de formation qui s'appellent Corps et Espace, dans lesquelles on prend une thématique sur laquelle nous, en tant qu'enseignant·e·s, on aurait aimé être formé·e·s. On va demander à d'autres associations partenaires de nous former sur ce sujet et ensuite on produit du contenu. C'est ouvert à tout le monde.
Nous avons appris la semaine dernière la mort d'une jeune personne non-binaire de seize ans ex Bénédicte, scolarisée dans un établissement de l'État d'Oklahoma aux États-Unis, décédé le lendemain d'une agression de la part d'autres élèves dans les toilettes de son lycée. Comment est-il possible de mettre l'alerte sur la réalité des conséquences du harcèlement?
Gabrielle Richard : Je suis à chaque fois comme plein de gens qui travaillent dans l'éducation, complètement bouleversée par ce genre de nouvelles, et je pense qu'il Je pense qu'il faut aussi un moment pour encaisser le coup et se dire on a encore failli en tant qu'adultes, à créer des conditions optimales d'apprentissage et à permettre à nos jeunes de se sentir bien.
Il faut en tirer des leçons et il faut aller de l'avant. Je pense que personnellement, je suis encore dans un moment un peu un peu sonné par la nouvelle, comme à chaque fois que ce genre de nouvelle nous arrive sur le plan de l'actualité. Et par ailleurs, on a qu'une infime proportion de ces de ces véritables situations qui viennent à nos oreilles parce qu'ils sont beaucoup plus nombreux ces cas de violence et ces suicides, notamment de nos jeunes, de nos jeunes.
Les adultes cisgenres et hétérosexuels peuvent parler librement de leur vie personnelle, de leur week-end... c'est très banal ! Si des membres du personnel queers font la même chose, alors subitement, on nous dit que c'est de la propagande, du prosélytisme, que ça n'a pas sa place dans la sphère scolaire, etc.
Les professeurs queers aussi subissent des violences dans leurs établissements...
Cha Tisserand-Burnel : Il y a plein de collègues qui ne sont pas out parce qu'ils ne se sentent pas de le faire. Il y a un vrai enjeu à être out. Moi, je l'ai été, je l'étais dans mon établissement. N'empêche que pour passer le concours, j'ai fait semblant d'être hétéro. Il y a cette notion de respectabilité. Pour être enseignant·e, il faut être respectable. Or être respectable, ben c'est être dans la norme. Et ça, quand on fait un coming-out, c'est une grosse réflexion parce qu'on ne sait pas ce qu'on va perdre.
Gabrielle Richard : Il y a énormément de pression sur le personnel enseignant ou les membres adultes de la sphère scolaire à faire preuve de soi-disant neutralité. Pour travailler en milieu scolaire, il faudrait être “neutre”. C'est bien sûr fallacieux, parce qu'on est jamais neutre. On est traversé par qui on est, par nos expériences de vie.
Donc il y a ce double standard autour du coming-out qui fait que nos adultes qui sont des personnes cisgenres et hétérosexuelles, iels peuvent parler librement de leur vie personnelle, de leur week-end… Ça n'est pas vu comme étant quelque chose de militant, c’est quelque chose de très banal. Si des membres du personnel queers font la même chose, alors subitement, levée de boucliers, on nous dit que c'est de la propagande, du prosélytisme, que ça n'a pas sa place dans la sphère scolaire, etc. Pourquoi ? Parce qu'il y a cette présomption d'hétérosexualité. Tout le monde est ou devrait être hétérosexuel et cisgenre, et donc affirmer d'une certaine manière ne pas l'être, c'est vu comme n'ayant pas sa place dans la sphère scolaire.
On est sur un milieu qui est particulièrement conservateur et particulièrement hostile à cette position, notamment sur les plans du genre et la sexualité.
Cha Tisserand-Burnel : En fait, les étudiants et leurs profs, c'est deux faces d'une même pièce. Quand on fait un coming-out dans une salle des profs, on sort de la sociabilité prof. Parce qu'on est plus hétéro, on peut plus partager de belles histoires de rencontre hétéro de mon chéri, de ma chérie, et l'appartement dans le 11ᵉ, et puis et les enfants et le chien. En réalité, si, on peut tout à fait avoir ça maintenant. Avant que la PMA ne soit otée, quand on me demandait si j’allais faire des enfants, je répondais toujours “Bah non, c'est illégal”. Et mes collègues mettaient très longtemps à comprendre pourquoi.
L'École Stanislas à Paris a beaucoup fait parler d'elle récemment et plusieurs plaintes d'associations ont été déposées contre l'établissement pour homophobie. Est ce que les plaintes déposées par des associations pourraient avoir un réel impact sur une institution comme celle-là ?
Cha Tisserand-Burnel : On espère. Après, j'ai l'impression que si ça avait dû arriver, ça serait peut être déjà arrivé. C'est pas la première fois qu'on leur en parle. La différence qu'on peut voir aujourd'hui, c'est qu’il y a des excuses qui ont été présentées, ce qui n'a pas été le cas auparavant. Donc il y a une avancée. Après, de là à ce que ça change quelque chose, je suis pas sûre que le gouvernement tel qu'il est actuellement ait grand chose à gagner à ce que ça change. Donc on verra.
Quels pourraient être les leviers pour imaginer une école safe pour les personnes LGBTQ+?
Gabrielle Richard : J'aime cette question : elle donne libre cours à beaucoup de possibilités.
Le levier incontournable, c'est bien sûr la formation. On ne peut pas faire l'économie de former l'ensemble de nos personnels éducatifs. Le changement passe par là. Ici, on doit être sur une formation qui est obligatoire, qui est donc évaluée, empiriquement fondée, ancrée dans les connaissances scientifiques. Et on est doté d'un bon bagage scientifique sur ces questions-là à l'heure actuelle, donc on serait en mesure de le faire.
Après, évidemment, il faut se pencher sur nos contenus, nos programmes scolaires qui, à l'heure actuelle, sont incomplets sur les sujets d’identité de genre et de vie affective et sexulle. J'ai évidemment envie de parler de nos séances d’éducation à la sexualité. On le sait parce que bon an mal an, on en parle et c'est heureux. Mais dans une grande proportion des établissements scolaires à l'heure actuelle, on ne voit pas se concrétiser ces trois séances annuelles d'éducation à la sexualité qui sont pourtant obligatoires. Alors, on peut expliquer de mille façons le fait qu'on ne parle pas de questions LGBT en français. On n’en parlera peut-être pas plus en cours d’histoire-géo. Mais on se dit que quand même, s'il y a un moment dans mon parcours scolaire où on va parler de cette thématique-là, c'est bien l'éducation à la sexualité. Mais finalement, ces espoirs-là sont aussi bien souvent déçus.
Ce qui manque énormément en France à l'heure actuelle, c'est une voix forte sur ces thématiques-là. On a vu tous ces ministres de l'éducation se succéder et de plein de façons essayer d'éviter un peu le sujet. J'ai aussi participé aux travaux sur la circulaire Blanquer en 2021, et pourtant il a fallu que je cherche pour savoir que cette circulaire-là, elle était finalement sortie, elle avait été publiée, et pour savoir surtout en quoi elle consistait. Moi, je forme des personnels éducatifs, je leur apprends à chaque fois qu'il y a une circulaire qui existe. Ce n’est pas normal qu’une formation facultative soit le moment où les gens prennent conscience de l'existence de cette circulaire-là.
Il y a aussi des initiatives positives. Par exemple, on peut parler des AGIS*, les Alliances Genre Identité Sexualité, qui sont des regroupements d'élèves dans des collèges ou dans des lycées qui sont des moments d'échange, de prise de parole, organisés au sein d'un établissement pour porter ces thématiques-là. Ce sont des initiatives heureuses qui sont fructueuses et sur lesquelles aussi on devrait mettre la lumière.
*L'équipe du Lobby organisera bientôt un atelier radiophonique avec une AGIS, on vous en parle bientôt !
Pour aller plus loin...
— Gabrielle Richard, Hétéro l'école ?, Éditions du Remue-Ménage
— Gabrielle Richard, Faire famille autrement, Binge Audio Editions
— « Mon lycée féministe », Un podcast à soi, un documentaire signé Charlotte Bienaimé pour ARTE Radio : https://www.arteradio.com/son/61679501/mon_lycee_feministe
— Le site de Queer Education : https://queereducation.fr/
L'équipe de l'émission
Présentation : Diego de Cao
Réalisation : Colin Gruel
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