Yamê • Call of Valhalla
Dans son deuxième livre, La Fin des monstres, Tal Madesta raconte son parcours trans, et délivre tout à la fois un manuel d'auto-défense contre les discours transphobes et une lettre d'amour à ses adelphes
Militant transféministe, journaliste, auteur, Tal Madesta a commencé à se faire connaître grâce à son engagement au sein du collectif des Colleureuses. Une transition de genre plus tard, il vient de publier un livre La Fin des monstres (Éditions La Déferlante), comme un écho à l'ouvrage de Paul B. Preciado, Je suis un monstre qui vous parle. Avec le philosophe, il partage le souhait de libérer les personnes trans des discours dans lesquels elles sont souvent enfermées. Mais il refuse d'être un monstre.
« Je ne suis pas un monstre qui leur parle, je ne suis qu'une meilleure version d'eux-mêmes, qui aspire à la paix, à la dignité, à la tranquillité, au sommeil, à l'amour, la justice pour moi-même et pour mes semblables. »
— Tal Madesta, La Fin des monstres
Dans cet ouvrage très personnel, il se livre avec pudeur sur son parcours, sur les obstacles, les mains tendues, sur son rapport aux hommes, aux femmes, à son corps et à l'amour. Un livre politique avant tout, où il dézingue brillamment les discours transphobes, d'où qu'ils viennent.
L'équipe du Lobby l'a reçu au cours d'une émission spéciale, à La Folie, dans le cadre du festival Bizarre.
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