La musique classique et au-delà • Metaclassique
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Récréation Sonore ouvre un nouveau cycle sur l'invisible, avec l'envie de nous surprendre, de nous intriguer, de nous questionner.
Invisible fictionnel et énigmatique, invisible scientifique et humoristique, invisible nostalgique et poétique. Ouvrons nos oreilles à ces invisibles...
Après l'avoir abandonnée lorsqu'elle était enfant, un père donne rendez-vous à sa fille un soir d'été sur une plage en Bretagne
, afin de renouer avec elle. Leurs retrouvailles vont converger avec l'inattendu...
Drame fantastique (épisode pilote d’une série à venir) réalisé par Guillaume Lecamus avec la complicité d’Alexandre Plank, Antoine Richard et Baptiste Tanné et dans le cadre du stage « Nouvelles fictions sonores » de Phonurgia, été 2020, Dinard. Voix: Léa Chatauret et Fred Marty.
« La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de Césium 133 » Peut on entendre toutes les secondes qui vivent dans une seconde ? Peut on voyager dans l'immensité de cette toute petite fraction du Temps ?
Ecrit et réalisé par Charlotte Costes-Debure avec la complicité d'Alexandre Plank, Antoine Richard et Baptiste Tanné pendant le stage « Nouvelles fictions sonores » de Phonurgia à Dinard en Août 2020.
Portraits croisés de personnes en exil -Une composition de Jacky Merit avec des textes écrits par Nassima , Zohal, Mamad, Ekmat, Saied.
Un espace sonore où se déploient et se croisent les paroles de cinq personnes ayant vécu l’exil, habitant aujourd’hui Toulouse. Textes poétiques, réflexions philosophiques, témoignages et extraits d’entretiens s’entretissent pour exprimer des zones intérieures, des souvenirs, des manières d’être au monde et aux autres, teintées d’une sensibilité et d’un vécu, par essence singuliers.
« Moisson de voix, paroles de migrants pour une écritu
re du Témoignage… Une pluralité des équivoques que la voix de l’Autre ici, nous donne à entendre.
Écrire le sonore du vivant, d’une vérité déplacée, chahutée…
le vivant d’une proximité perturbée, brouillée dans nos géographies même très intimes.
Transcrire les épaisseurs du dire écarté, de l’être exilé caché de ces lointains si proches de nos existences abonnées.
C’est à la frontière des écritures du sonore, dans la porosité de l’écriture du tangible, que j’engage ici ce travail. Engager toute la force plastique de la voix pour en manifester tous ses sensibles et ses réalités. Passer cette parole dans la chaleur de nos hospitalités… » Jacky Merit
Nassima – voix et co-autrice des textes, a écrit un texte sur cette expérience sonore, en voici un extrait:
« Normalement, l’être humain naît avec une voix, mais il ne la reconnaît pas lorsqu’elle est enregistrée. L’oreille humaine est capable de reconnaître et d’entendre cette voix. Dans la voix il y a de l’émotion et un secret agréable, qu’on ne peut pas décrire, mais qui peut attirer les auditeurs. La voix a sa propre intensité. [...] L’atelier d’enregistrement nous a appris à bien contrôler notre voix et à bien parler pour attirer des auditeurs. L’art de la voix est une mémoire devant nous-mêmes. En plus, la première rencontre avec l’amour se fait par l’art de la voix et le regard. C’est l’art de la voix qui touche les auditeurs."
Une production de "Arts en acte" dans le cadre du projet "d'Ici et d'ailleurs", en partenariat avec l’association Hambastegi, et avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute Garonne.