Un voyage intime dans l’univers de nos invité·es. • Bordel organisé
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63 ème jour de quarantaine. Pour le troisième épisode du cycle sur les répétions nous vous proposons quelques sons sur les routines :
Visuel Émilie Praneuf
Zoophonie – Contemporain Animal c’est la journée d’une femme engagée dans la traversée de la jungle urbaine qui l’entoure-étouffe-abîme-attriste et qui voit peu à peu l’humanité s’éroder-ébranler-effondrer et puis presque disparaître.
Une production du Collectif WoW! accompagnée par l'ACSR.
Réalisation : Florent Barat et Sébastien Schmitz Composition musicale : Sébastien Schmitz Texte : Florent Barat Mixage : Michel Bystranowski (avec l’amicale participation de Bastien Hidalgo-Ruiz) Visuel : Émilie Praneuf
Avec Lenka Luptakova, Émilie Praneuf, Amélie Lemonnier, Corentin Lobet, Sébastien Schmitz, Florent Barat.
Visuel Charlotte Skurzak
Installation sonore ou performance pour un danseur et plusieurs casques.
« Pour les Chemins Intérieurs, j’ai suivi et enregistré les danseurs de ‘Bordures’ pendant six mois de répétition et nous avons exploré ensemble le champ sonore du corps en mouvement. Par quoi est-on traversé quand on danse ?
Je souhaitais donner à entendre le mouvement, ce qui fait rupture, friction, accord, reprise, entrelacement ou respiration dans le processus créatif des danseurs tant dans leurs mots que leurs gestes. Entrer dans la danse. Littéralement. Dans un espace de contact avec les corps dansants et ce qui les inspire.
Au départ, je ne savais pas où j’allais. Je filmais la danse et son processus de création. Puis, j’ai mêlé ma traversée à celle des danseurs. J’ai lâché la caméra pour le micro. J’utilise dans cette pièce la prise son de la caméra et on entend celle-ci. Mais ne pas donner à voir la chorégraphie élargit paradoxalement le champ de « vision ».
La rencontre avec Susy Chetteau et les danseurs de la Cie Obaluae a ouvert des territoires de découverte et de narration hybrides, d’exploration autour du et des sens. C’est ensemble que la matière a pris forme. Tout est danse dans la vie, les trajectoires que nous traçons constituent le terrain de je(u) et de contact des différentes réalités. »
Au moment où l’outil politique — peur — est fécondé par la numérisation des médias une réaction semble vitale: articuler et partager les peurs diffuses, sournoises. Les commentaires sont des fils de discussions sans queue ni tête. Ces polylogues se transforment-ils quant on tente de les faire entendre?
Malgré les algorithmes qui filtrent, analysent, censurent et des équipes d’administrateurs qui gèrent du contenu; il n’y a pas de vue d’ensemble. Nous ne pouvons qu’en retenir des fragments, des instantanés, des snap-shots. Des idées.
À la place de la quantification et de la statistique, nous cherchons à rendre compte avec nos moyens artistiques. C’est notre contribution à la discussion. Le discours n’est pas détachable du média. Quelle tableau apparaît lors d’une sonification hybride de ces plateformes, forcément subjective et linéaire? Nous avons traduit et rendu audible les éléments visuels des plateformes: Para-textes, Thumbnails, Likes, Scrolls etc.Comme matériau d’écriture, Peur-répondre utilise des commentaires écrits, authentiques, trouvés sur internet. Ils sont pris aux sérieux et interprétés par des voix amateurs. Nous avons rassemblé ces fragments sonores sous forme de collage.
Production : Empreinte (acsr) avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Emission réalisée par Marcela Lopez Romero
Récréation Sonore sera de retour le 24 avril avec le premier épisode du cycle Rêveries