Ecrire pour vivre ou vivre pour écrire avec Xabi M...
Ecrire pour vivre ou vivre pour écrire avec Xabi Molia et Richard Morgiève

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Type
Entretien
Culture
lundi 7 octobre 2024
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Les invités étaient Richard Morgiève pour son roman La mission (Ed. Joelle Losfeld) et Xabi Molia  (Ed du Seuil) pour La vie ou presque 

La chronique du début : 

Je voulais vous parler d’une adolescence dans les années 80... de l’histoire d’une bande de filles quand San Francisco n’était pas encore la capitale des entreprises de la tech. Voilà le décor est planté :  Domtper les vagues est un roman signé Vendela  Vida, étrangement paru avant l’été chez Albin Michel. 

Eulabee mène une vie tranquille à Sea Cliff un quartier huppé de San Francisco. C’est une bonne élève qui va dans une école privée pour filles avec ses trois amies Maria Fabiola Julia et Faith. les plus grands problèmes sont d’être invité à la prochaine fête, de se faire remarquer mais pas trop du garçon le plus cool et d’obtenir une place dans un bon lycée... Alors quand l’une des filles disparaît, puis une seconde… la panique gagne d’autant qu’un homme bizarre rôde dans le quartier. 

C’est un drôle de roman où tout semble un peu ouaté, peut être parce qu’il y a la distance du temps (une dernière partie se déroule 30 ans plus tard avec la rencontre de deux protagonistes. Tout est ouaté mais en même temps les dangers rôdent (je ne vous ai pas tout raconté pour ne pas vous divulgâcher la lecture) et c’est aussi drôle parfois comme le récit de l’effet de l’annonce du tournage d’une série dans le magasin du père de la narratrice.

L’adolescence est peut être l’âge idéal pour un romancier, tant c’est l’âge de tous les possibles mais aussi de tous les basculements… pour le meilleur et le pire. Et ça Vendela Vida le saisit mieux que personne, dans son récit tout en (fausse ?) douceur, parfois avec humour et sans pathos.. même quand le plus grave arrive. Vous l’aurez compris, c’est une lecture qu’on vous recommande… Dompter les vagues de Vendela Vida chez Albin MIchel et la traduction très réussie est signée de Marguerite Capelle.

La Relève
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