Santé sexuelle et prévention, une émission par le Comité des Familles • Vivre avec le VIH
18:00
18:59
Interview de Florencine Edouard, coordinatrice générale de l'ONAG (Organisation des Nations Autochtones de Guyane) :
Partie 1 :
Partie 2:
Ce jeudi, Les voix du crépuscule posent leur regard sur la Guyane, cette région (et département) d'outre-mer souvent oubliée au point que certains de nos plus éminents politiciens ignorent qu'elle est l'un des rares territoires d'outre-mer au monde à ne pas être insulaire, et possède même une frontière de 700 km avec le géant brésilien. En mars et avril derniers pourtant, la Guyane a ressurgi aux yeux de tous les français avec les mouvements sociaux qui ont fait la une des médias en pleine période de campagnes présidentielles.
Ces mouvements sociaux aux revendications multiples telles que la sécurité, le désengorgement des prisons, l'amélioration des infrastructures ou encore de meilleures retombées financières de l'activité spatiale autour de la base de Kourou, ont trouvé un terme le 21 avril avec un plan d'urgence accordé par l'état français. Mais c'est sur les autochtones de Guyane que nous nous concentrerons ce soir, afin de scruter la face invisible, ou trop peu visible, de cette région et des cultures, courants et transformations qui la traversent. En effet les autochtones de Guyane ont eu leurs propres revendications dans les mouvements sociaux de ce printemps, et c'est là une bonne occasion de s'arrêter un moment sur une société, ou un ensemble de sociétés, en pleine mutation. Pour nous parler de ces sociétés autochtones guyanaises, nous aurons le plaisir de recevoir Yves Géry, journaliste d'investigation, auteur des « abandonnés de la république », livre documentaire sur la Guyane paru en 2014 qui entend donner au maximum la parole aux amérindiens, et Edith Patrouilleau, co-fondatrice du CSIA-Nitassinan (Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques), qui revient d'un voyage d'un mois en terre autochtone guyanaise avec l'anthropologue Éric Navet.