Francisco • Femmes matinik doux
Dans ce nouvel épisode d’On se lève et on se casse, nous nous attaquons au sujet de la condition des femmes afghanes, qu’il est fondamental d’aborder.
Depuis le 15 août 2021, les Talibans, une organisation militaire, politique et religieuse fondamentalistes islamistes, ont repris le contrôle de la capitale afghane, Kaboul, alors que les troupes américaines partaient définitivement du pays.
Et depuis leur retour, ce pays, l'Afghanistan, s'est mué en prison. Et les premières captives, ce sont les femmes afghanes.
Elles sont empêchées de s’habiller librement, de s’instruire, elles sont aussi exclues de toute activité sociale. Sauf que voilà, le monde n’allant pas très bien, l’attention médiatique s’est détournée du sort des afghans et des afghanes.
Et on repense seulement à ces dernières quand une mesure liberticide est annoncée par le régime des Talibans, par exemple, quand les Talibans arrêtent de nombreuses afghanes pour “mauvais port de leur voile, le hidjab” pour les envoyer en prison.
Mais le calvaire des femmes afghanes est quotidien, alors on a voulu ce soir parler des Afghanes et comprendre comment elles vivent aujourd'hui en Afghanistan. Pour cela, nous avions avec nous deux invitées. Shakiba Dawod, artiste activiste afghane vivant à Paris, membre du collectif Le bruit qui court notamment, et fondatrice de l'association Le Cercle Persan.
Nous avions aussi avec nous la chercheuse Mélissa Cornet, spécialisée sur les questions de droits humains, notamment de droits des femmes, basée à Kaboul depuis janvier 2018, et qui nous parlait d’Istanbul à l’occasion de cette émission.
Notre chroniqueuse du mois
Ce mois-ci, vous pouvez retrouver notre Chloé adorée, celle qui décrypte les mythes des antiquités avec une lecture féministe. Et cette fois-ci, c’est sur la mythologie d’une civilisation qui s’est épanouie sur le territoire de l’Afghanistan, bien avant que ce ne soit l’Afghanistan, qu’elle a décidé de poser son regard. Tout part de mystérieuses statuettes, les fameuses princesses de Bactriane…
Les morceaux diffusés dans l’émission vous ont plu ? Cette fois-ci, c’était The feminine urge, un morceau du groupe de rock exclusivement féminin britannique The Last Dinner Party.
L’émission a été présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut de Butler, et réalisée par notre Margot Page !
Les derniers épisodes
On se lève et on se casse : Thérèse, la transmissi...
jeudi 31 octobre 2024
On se lève et on se casse : les fratries féminines...
mardi 1 octobre 2024
On se lève et on se casse : que coûtent vraiment l...
jeudi 6 juin 2024
On se lève et on se casse : la ménopause, anatomie...
lundi 20 mai 2024
On se lève et on se casse : retour sur cette saiso...
samedi 6 avril 2024
On se lève et on se casse : associations et exilé....
dimanche 18 février 2024
On Se Lève Et On Se Casse
Abonnez-vous au podcast