hemlocke springs • the train to nowhere
Depuis 2020, la plateforme de streaming et de live vidéo Twitch est devenue connue du grand public en France. Et depuis 2021, certaines streameuses ont usé de leur voix pour mettre en avant leurs expériences sur la plateforme. Le constat est alarmant : tout comme dans l'espace public, l'espace virtuel permet que les créatrices de contenus y soient harcelées, insultées, menacées, ou intimidées de manière générale.
Pour lutter contre cet état de fait, plusieurs créatrices ont pris la parole, rejointes ensuite par les streamers pour alerter sur les conditions de travail des créatrices. Une étude IPSOS, avec l'association Féministes contre le cyberharcèlement, montre qu'au sein des victimes on retrouve en majorité des femmes (84% des répondant·e·s), ainsi que des personnes discriminées en raison de leur identité de genre et leur orientation sexuelle (43%). Et l'étude montre aussi que les personnes qui perpètrent ce harcèlement sont en immense majorité des hommes.
Alors que faire pour se prémunir de ce cyberharcèlement sur des plateformes qui pour le moment ne font rien encore pour protéger ces femmes ? Quelles influences a le cyberharcèlement sur le travail et les vies quotidiennes des streameuses ? Pour répondre à ces interrogations, et à d'autres, nous avons discuté avec Johanna Soraya Benamrouche, co-directrice de l'association Féministes contre le cyberharcèlement, et la streameuse Bubûche en bois, illustratrice et passionnée d'ornithologie.
Les chroniqueuses d'On se lève et on se casse
Découvrez deux nouvelles brillantes chroniqueuses de l'équipe d'On se lève et on se casse. Dans la première partie de notre émission, vous pouvez écouter l'interview Baroudeuse de Nolwenn Autret. Le principe : pour chacune de ses chroniques, Nolwenn vous fait entendre la voix d'une meuf qui voyage seule. Quelles difficultés a-t-elle rencontré et contourné ? Qu'a-t-elle découvert pendant son voyage en solo ? La première meuf pour inaugurer cette chronique est une femme partie au Laos, en moto, alors qu'elle ne savait pas en faire...
Notre deuxième chroniqueuse, c'est Morgane Protas, qui est partie en reportage dans une soirée Drag my King, dans le treizième arrondissement de Paris. Une soirée consacrée à des performances de drag kings, et qui permet de mettre en lumière la diversité du monde du drag, encore assez concentré sur les drag queens. Mais qu’est-ce qu’un drag king ? C'est un personnage basé sur des archétypes masculins, qui permet de se moquer de la masculinité toxique et de la société patriarcale. Mais c’est aussi un moyen d’expérimenter, de jouer avec le genre et d’aller au-delà des limites. Merci beaucoup à Jeffrey Scary, Panic Miles, Méta Morphose et Cybrid des Fluides pour leurs interventions. Suivez-les sur Instagram et n'hésitez pas à les soutenir, notamment en allant voir des shows drag. La Kings Factory à la Mutinerie, Le Cabaret des Possibles au Café de Paris, la Misandrag au Bonjour Madame, La ScenoKing au Scenobar à Ménilmontant ... Autant d'exemples à aller voir absolument, rien qu'à Paris !
Vous avez aimé les musiques ? C'était Cold Heart d'Elton John et Dua Lipa (PNAU Remix) et Manga de la chanteuse capverdienne Mayra Andrade.
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Une émission présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut De Butler, réalisée par Julia Martin, et Colin Gruel.
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