Enquêter et créer • Le Bureau des Fictions et Histoires Inventées
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“Le premier jour de la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron”. C’est sous ces mots que Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI qualifie devant l’Assemblée Nationale le jeudi 16 mars, lors duquel le gouvernement a de nouveau choisi de déclencher - oh surprise ! - un nouveau 49.3 pour faire passer en force sa réforme des retraites, qui semble ne pas vraiment plaire à tout le monde…
Manque criant de reconnaissance envers les travailleurs et travailleuses, déjà exténuées par leurs conditions de travail, port de charge, milieux toxiques, pressions des patrons, burn-out, suicide, accidents mortels du travail… Bref, travail partout, travail tout le temps, aux dépens de la santé des personnes qui nous sont parfois les plus utiles. Alors, on comprend cette rage, qui fait rougir les nuits des villes françaises, qui fait rugir les rues et le peuple, et on la comprend d’autant mieux quand on sait que parmi les personnes qui sont les plus touchées, ce sont les personnes les plus précaires. Mais surtout, cette réforme touche les personnes dont le métier, quand il ne les tue pas, du moins brise leurs corps, leurs corps fatigués, détruits… avant même la retraite : une vie de labeur, sans aucune reconnaissance.
Comment peut-on définir un travail pénible ? Quels sont les critères retenus ? Que faire face aux différents troubles qui peuvent être développés, et enfin pourquoi est-ce que ce sont les travailleureuses les plus précaires qui sont les plus lourdement frappés par la pénibilité au travail… toutes les réponses, à écouter dans cet épisode de l’Happy Hour Scientifique !
Invités : Martin Ducret (médecin) et Pierre Méneton (chercheur à l’Inserm)
Les arsouilles : Loraine Odot, Louise Sudour, Mikaël Mayorgas, Marina Abello Buyle
Le serveur : Pierre-Yves Lerayer
La patronne du bar : Méli Bry