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Museum side : Sous le regard de machines & Cy Twombly

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dimanche 2 avril 2017
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Cette saison, avec Museum side, on vous emmène parcourir la capitale pour dénicher pour vous les expositions qui valent le coup d’œil ou celles qui au contraire sont un peu décevantes. Le principe chaque mois : deux expositions à l'affiche dans de grands musées parisiens sur lesquelles nous débattons avec à chaque fois un invité spécialiste qui nous donne des clés de compréhension.

 Ce soir, pour notre septième numéro, nous vous proposons en première partie une immersion dans le palais de Tokyo. Nous sommes allées rencontrer Yoann Gourmel dans les salles de l'exposition collective dont il a assuré le commissariat « Sous le regard de machines pleines d'amour et de grâce ». Nous évoquerons également en plateau les quatre expositions monographiques d'Emmanuel Saulnier, Abraham Poincheval, Taro Izumi, Mel O'Callaghan et l'installation d'Emmanuelle Lainé. Elles sont à voir jusqu'au 8 mai 2017.

Vue de l’exposition « Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce », Palais de Tokyo (03.02 – 08.05.2017). Photo : Aurélien Mole
Abraham Poincheval rentrant dans son rocher. Photo : Aurélien Mole
Vue de l’exposition d’Emmanuel Saulnier « Black Dancing », Palais de Tokyo (03.02 – 08.05.2017). Courtesy de l’artiste. Photo : André Morin. Courtesy ADAGP, Paris 2017
Vue de l’exposition d’Emmanuel Saulnier « Black Dancing », Palais de Tokyo (03.02 – 08.05.2017). Courtesy de l’artiste. Photo : André Morin. Courtesy ADAGP, Paris 2017
Vue de l’exposition de Taro Izumi, « Pan », Palais de Tokyo (03.02 – 08.05.2017).SAM Art Projects . Courtesy de l’artiste, Galerie GP & N Vallois, Paris et Galerie Take Ninagawa. Photo : André Morin
Vue de l’exposition de Mel O’Callaghan « Dangerous on-the-way », Palais de Tokyo (03.02 – 08.05.2017). Photo : André Morin
Vue de l’exposition de Mel O’Callaghan « Dangerous on-the-way », Palais de Tokyo (03.02 – 08.05.2017). Photo : André Morin
Vue de l’exposition d’Emmanuelle Lainé, « Where the rubber of our selves meets the road of the wider world », Palais de Tokyo (03.02 – 10.09.2017). Courtesy de l’artiste. Photo : André Morin
Vue de l’exposition d’Emmanuelle Lainé, « Where the rubber of our selves meets the road of the wider world », Palais de Tokyo (03.02 – 10.09.2017). Courtesy de l’artiste. Photo : André Morin

Le centre Pompidou présente la première exposition en France de Cy Twombly depuis sa mort en 2011 mais également la première rétrospective de cette ampleur. C'est difficile de définir le style de cet artiste qui joue avec l'écriture, avec l'histoire, la mythologie. Le commissaire de la rétrospective Jonas Storsve qui l'a d'ailleurs connu personnellement en parle comme d'un peintre qui « a su relier la grande tradition américaine de l'expressionnisme abstrait à la peinture d'histoire européenne. » L'expressionnisme abstrait, on le voit dans son geste de peinture, les éclaboussures du début à la Pollock, son jeu avec les écritures, ce qu'on pourrait même qualifier de gribouillis comme une écriture automatique. Et puis, son œuvre prend vraiment forme dans les salles qui suivent. L'artiste travaillait par cycles et par séries, les séries n'ont pas de contenu narratif contrairement aux cycles liés à la grande tradition de la peinture d'histoire européenne. Pour la première fois, trois grands cycles sont présentés en entier : Nine Discourses on Commodus, Fifty days at Iliam et Coronation of Sésostris, jusqu'au 24 avril 2017.

Vue de la série Nine Discourses on Commodus, 1963 Guggenheim Bilbao Museo, Bilbao © Cy Twombly Foundation
Coronation of Sesostris, 2000 Part III : Acrylique, crayon à la cire, mine de plomb sur toile 206,1 x 136,5 cm Pinault Collection © Cy Twombly Foundation, courtesy Archives Nicola Del Roscio
Coronation of Sesostris, 2000 Part V : Acrylique, crayon à la cire, mine de plomb sur toile 206,1 x 156,5 cm Pinault Collection © Cy Twombly Foundation, courtesy Pinault Collection
Coronation of Sesostris, 2000 Part VI : Acrylique, bâton de peinture, crayon à la cire, mine de plomb sur toile 203,7 x 155,6 cm Pinault Collection © Cy Twombly Foundation, courtesy Pinault Collection
Fifty Days at Iliam Shield of Achilles, 1978 Partie I : Huile, crayon à l'huile, mine de plomb sur toile 191,8 x 170,2 cm Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, gift (by exchange) of Samuel S.White 3rd and Vera White 1989-90-1 © Cy Twombly Foundation, courtesy of Philadelphia Museum of Art, Philadelphie
Fifty Days at Iliam Shades of Achilles, Patroclus and Hector, 1978 Partie VI : Huile, crayon à l’huile, mine de plomb sur toile 299,7 x 491,5 cm Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, gift (by exchange) of Samuel S.White 3rd and Vera White, 1989-90-6 © Cy Twombly Foundation, courtesy of Philadelphia Museum of Art, Philadelphie

Les chroniques :

Agathe : "Et pourquoi pas les collections permanentes du musée de l'Homme"

La chronique photo de Marie-Hélène : "Images à la sauvette" d'Henri Cartier-Bresson à la Fondation Henri Cartier-Bresson jusqu'au 23 avril 2017

Les lignes de l'art de Marion : "Henri Michaud, face à face" au centre Wallonie - Bruxelles jusqu'au 21 mai 2017

Les coups de cœur :

Florence : "Olivier Debré. Un voyage en Norvège" jusqu'au 17 septembre 2017 et "Per Barclay. Chambre d'huile" jusqu'au 3 septembre 2017 au centre de création contemporaine Olivier Debré

Agathe : "Mapuche, voyage en terre Lafkenche" jusqu'au 23 avril 2017 au musée de l'Homme

Charlotte : "Peindre la banlieue. De Corot à Vlaminck, 1850 - 1950" jusqu'au 10 avril 2017 à l'Atelier Grognard à Rueil-Malmaison

Marie-Hélène : "Studio Blumenfeld, New York, 1941 - 1960" jusqu'au 4 juin 2017 à la Cité de la Mode et du Design

Présentation : Florence Dauly. Chroniques : Agathe Cabau, Marion Bonassies, Marie-Hélène Gallay, Charlotte Landru-Chandès. Réalisation : Julien Abou.

Museum Side
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