On continue, dans cette deuxième saison, de vous emmener aux quatre coins de la capitale découvrir des expositions qui valent le coup d’œil. Et, ce soir, on vous a concocté encore un beau programme.
Pour notre troisième numéro, nous recevons Lucia Pesapane, une des deux commissaires avec Camille Morineau de l'exposition Women house, la maison selon elles actuellement à la Monnaie de Paris jusqu'au 28 janvier 2018. En deuxième partie, nous parlerons évidemment de l'incontournable exposition sur Gauguin au Grand Palais, Gauguin l'alchimiste qui y est présentée jusqu'au 22 janvier 2018.
Women House, la maison selon elles s'attaque à la question du genre, le genre féminin, et à celle d'un espace longtemps assimilé au féminin, le domestique. Elle est découpée en plusieurs parties :
I/ Desperate Housewives :
II/ La maison, cette blessure :
III/ une chambre à soi :
IV/ Maison de poupée :
V/ Empreintes :
VI/ Construire, c'est se construire :
VII/ Mobile homes :
VIII/ Femmes Maisons :
Gauguin l'alchimiste au Grand Palais propose, jusqu'au 22 janvier 2018, une énième relecture de l'oeuvre de cet artiste que nous avons tous appris à découvrir tout au long de notre vie. Quand on pense à Gauguin, on pense forcément, pêle-mêle, à sa dispute avec Van Gogh à Arles au cours de laquelle ce dernier s'est coupé l'oreille, sa période dans les Îles Marquises avec ses magnifiques toiles de tahitiennes dont des portraits de ses multiples compagnes souvent plus jeunes d'ailleurs. Pour cette rétrospective, cette fois, les deux commissaires Claire Bernardi, conservatrice de peinture et Ophélie Ferlier-Bouat, conservatrice en sculpture au musée d'Orsay, ont choisi d'axer le propos sur la capacité de Gauguin à transformer les matériaux par une approche décloisonnée et expérimentale des disciplines. C'est vrai qu'on connaît mieux les peintures de Gauguin mais il a beaucoup expérimenté les matériaux et produit un nombre conséquent de céramiques, bois et gravures. L'exposition a choisi de présenter trois vidéos qui présentent, dans un premier temps la technique de la céramique et du bois, de la gravure et de l'estampe, et pour finir de la peinture. On est assez subjugués et cela fonctionne plutôt bien.
Chroniques :
Galadrielle : l'oeuvre Forty-Part Motet de Janet Cardiff jusqu'au 5 mars 2018 à l'exposition Etre moderne : le MoMa à Paris