TodoTodo • Autogas
Le Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme dénonce, au quotidien, les clichés sexistes dans le milieu de la Bande Dessinée. En faveur d'une avancée féministe, les membres du collectif Estelle alias Lilla et Christelle Pécout sont en studio. Collectif international fondé en 2013, il prend un peu plus d'ampleur chaque année pour réunir aujourd'hui plus de 200 auteures. L'objectif : jouer le rôle de lanceuses d'alerte, comme cette année, avec la récente polémique du festival de BD d'Angoulême, où aucune créatrice de BD n'a été nommé pour le Grand Prix de cette 43e édition. Et les différences entre hommes et femmes sont dans tous les aspects du métier. "On a fait le calcul, en moyenne, il y a 23% de femmes dans le jury du festival d'Angoulême" rappelle Estelle, "certaines années il n'y en a même pas du tout". Absentes des nommés, du jury, et lorsqu'elles se présentent face aux éditeurs :
"Parfois on pense qu'il y a une catégorie de BD féminine, très girly, avec beaucoup de couleurs. Mais non. La BD de filles, c'est un genre commercial, pas un genre narratif". Christèle Pécout
En seconde partie d'émission, l'auteure Astrid Fontaine nous parle de son livre Le peuple des tunnels qui traite de l’histoire d’une compagnie de métro concurrente de la RATP, la compagnie Nord Sud, au début du XXe siècle. Ethnologue et archéologue de formation, Astrid Fontaine base son travail sur des milliers de dossiers d’employés, archives de la RATP. Elle fait ainsi revivre le quotidien des hommes et des femmes qui travaillèrent pour le « Nord-Sud ».
Le roman nous révèle les rouages de la compagnie, marqué par un contrôle social extrêmement fort, entre paternalisme et délation. Astrid Fontaine évoque également la difficulté des conditions de travail des employés, comme en témoigne les nombreuses lettres de démissions exposées dans l'ouvrage. Le livre est aussi parsemé de nombreuses histoires drôles, témoignage de l'humour et de la résistance indiscutable des employés face à l'oppression patronale.
Côté reportage, Bastien nous parle de fulgurance, un restaurant tremplin qui accueille, chaque semestre, des seconds qui peuvent prendre la place des grands chefs. .Mickael, pour finir, nous présente l'exposition mixité sociale de Gris1, à la galerie Artistik Rézo. Son objectif : aborder le thème de l'humanité par le biais des pigeons. Eh oui, on a finalement beaucoup de choses en commun.
Présentation : Alban Barthélémy / Réalisation : Rémy Dussart / Co-interview : Jules Brussel & Julien Abou / Reportage : Bastien Landier / Chronique : Mickael Kalfon / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache / Web : Jules Brussel
Et derrière les micros, tout un public silencieux et attentif de collégiens du 13e arrondissement, animateurs radio en devenir !
Les derniers épisodes
La Matinale - Trêve hivernale et le tremplin Créar...
lundi 2 novembre 2015
La Matinale - Spéciale réfugiés étudiants
jeudi 29 octobre 2015
La Matinale - Taxe tampon et une vente aux enchère...
mardi 27 octobre 2015
La Matinale - Les banlieues, 10 ans après les émeu...
lundi 26 octobre 2015
La Matinale - Démocratie participative et "Lulu da...
jeudi 22 octobre 2015
La Matinale - "Bac+5 made in banlieues" et le fest...
mercredi 21 octobre 2015
La Matinale de 19h
Abonnez-vous au podcast